"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" St Exupéry

 

 

Je voudrais vous faire partager les livres, films, musique que j'aime beaucoup.

films

 

 

 

Les derniers films que j'ai vus sont:

Little Miss Sunshine qui est l'histoire d'une famille déjantée qui devient très sympathique. Un régal.

Thank you for smoking. Un lobbyist qui travaille pour les compagnies de cigarettes américaines nous montre la persuasion de la parole. Intelligent et drôle. En plus, le réalisateur développe une belle relation entre un père et un fils.

Un coup de coeur pour :

CRAZY. Un film québecois sur l'évolution d'une famille. Extrêmement drôle et émouvant. A voir absolument.

 

REALISATEURS

Tom Tykwer est d'après moi un excellent réalisateur. Je ne peux que vous conseiller d'aller voir ces films. Je recommanderai tout particulièrement; Run Lola Run, The Princess and the Warrior et Heaven. Je n'ai pas encore vu le Parfum mais je trépigne d'impatience à l'idée de le regarder.

Bon, je l'ai vu et je fus un peu déçu. Dommage.

 

La vie des autres

Le réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck a créé un film qui montre la grandeur et la bassesse de l'être humain. Dans quelle catégorie nous trouvons nous?

 

Le film de Sean Penn's Into the Wild (http://www.intothewild.com) est un film magnifique que j'ai vu avec très grand plaisir. L'histoire est poignante et les images de l'Alaska superbes.

ELDORADO

Un film intelligent et très drôle. A voir absolument. Notamment la scène qui arrive à faire rire les gens à en pleurer avec une boite de céréales. Le réalisateur Bouli Lanners avait fait d'autres films. Plus d'infos sur le site : www.eldorado-lefilm.com. Il a aussi joué dans un autre film (J'ai toujours rêvé d'être un gangster) qui est très hilarant, du moins la partie où il jouait.

LOUISE MICHEL

Puisque je suis dans l'adoration à Bouli Lanners, j'en profite pour conseiller ce film décapant, parfois sinistre, drôle, voire très très drôle parfois (Bouli Lanners qui tire sur la Grande Ourse), satirique. Bref, un grand moment de cinéma. En ces temps de difficultés économiques où certains puissants vivent dans une insolence richesse, il est amusant de prendre au sérieux, si ce n'est que par la pensée, les souhaits de ces travailleuses qui perdent leur emploi. N'oublions pas aussi Yolande Moreau qui est excellente dans son rôle.

 

La vie de PI

J'avais adoré le livre et j'ai adoré le film.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

livres

 

 

 

Mon auteur favori, John IRVING vient de terminer un livre qui s'intitule: Until I find you. Le livre est traduit en français sous le titre Je te retrouverai. Une relation entre un père et son fils (ça devient une obsession chez moi!). J'ai retrouvé le grand John Irving de Une prière pour Owen Meany et Hotel New Hampshire.

 

J'ai aussi découvert Nick HORNBY en regardant un film High Fidelity tiré de son livre du même nom. Je recommande les deux chaudement.

Je peux aussi vous conseiller les deux ouvrages suivant que j'ai lus: Vous descendez? et A propos d'un gamin. Un film avec Hugh Grant a été tiré de ce titre.

Je ne connais pas ses autres livres, qui je pense, doivent être très drôles.

 

Vous voulez rire, alors il faut absolument lire Jorn RIEL qui est un auteur danois. Voici quelques uns de ses titres. C'est sublime. J'insiste vraiment. Quand je me sens déprimé, je me plonge dans un racontar et je retrouve le sourire.

Un safari arctique

La vierge et autres racontars

Un gros bobard et autres racontars

...... et il y en a d'autres.

 

Ma dernière découverte: Rainer Maria RILKE, un poète allemand que je trouve magnifique. Je vous livre quelques vers tirés du livre 'Poèmes à la nuit'.

Forte étoile, qui n'a nul besoin d'assistance,

et que la nuit peut accorder à ses compagnes,

elle qui doit d'abord se faire obscure pour qu'elles s'éclaircissent.

Étoile qui déjà s'accomplit, qui plonge

 

quand les astres commencent leur parcours

à travers la nuit lentement levée.

Grande étoile des prêtresses d'amour,

qui, attisée par son propre sentiment

 

jusqu'à l'ultime instant transfigurée et sans jamais tomber en cendre,

va sombrer au lieu même où le soleil sombra:

devançant les levers multiples

par ce pur déclin.

 

Arnaldur INDRIDASON

J'imagine que c'est la connexion nordique. Un auteur de romans policiers noirs qui se passent en Islande. On découvre la face cachée de cette très belle île. Quelques titres : La cité des jarres, La femme en vert.

 

Peter McCARTHY

Le Monde de McCarthy: un livre qu'il convient absolument de lire. Un trésor d'humour, d'intelligence, de drôlerie, excessivement bien écrit. On rit à chaque page. Lire Le Monde de McCarthy et mourir en paix, est bien mieux que d'aller voir Venise (je sais de quoi je parle, car je n'y suis jamais allé!). Je donnerai personnellement le prix Nobel de littérature à M. McCarthy.

Cet auteur est un génie. Malheureusement il est décédé en septembre 2004.

 

Il est temps maintenant de parler d'un auteur espagnol (qui il est vrai vit à Los Angeles) Carlos Ruiz ZAFON. Son livre L'ombre du vent fut pour moi une révélation et presque un trou noir (merci Muse). Depuis que je l'ai lu, je rêve toutes les nuits de Pénélope, Beatriz, Nuria et Carla.

 

Simon SINGH

Si vous aimez l'histoire des sciences Le roman du Big Bang: la plus importante découverte scientifique de tous les temps est un livre fascinant et bien écrit sur les théories de la création de l'univers. Je l'ai d'ailleurs lu deux fois.

Histoire des codes secrets se lit comme un roman d'espionnage. Intelligent, bien écrit (toujours) and une nourriture constante pour l'esprit, ce livre vous entraîne dans le grand souffle épique de la cryptographie et de l'analyse cryptique.

 

Stieg LARSSON est un auteur suédois qui a écrit une trilogie qui s'intitule Millénium. Je me suis rendu compte que ce fut pour moi au 18 janvier 2008, la révélation de cette année. Je sens que cette affirmation est un peu péremptoire et que j'espère secrètement me contredire durant 2008. J'ai donc lu Les hommes qui n'aimaient pas les femmes. Le livre nous tient en haleine. Les autres ouvrages, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette et La reine dans le palais des courants d'air sont tout aussi bien. Stieg Larsson est mort en 2004. Pas une bonne année pour les auteurs que j'aime.

Finalement, cette connexion nordique se confirme. Est-ce que du sang Viking coulerait dans mes veines???

 

J'ai découvert Jim HARRISON à travers son livre Légendes d'automne qui comporte trois nouvelles: une vengeance, l'homme qui abandonne son nom et légendes d'automne. Comme on dit, un coup de coeur. Par contre, j'ai l'impression que le film d'Edward Zwick, Légendes d'automne (que je n'ai pas vu) n'est pas particulièrement fidèle à la narration de Jim Harrison. Il semble se concentrer sur une histoire d'amour qui a un rôle mineur dans la troisième nouvelle.

 

Une histoire de tout, ou presque décrit avec humour les découvertes scientifiques du Big Bang à la mécanique quantique en passant par l'évolution humaine. Clair et compréhensible, vous prendrez plaisir à le parcourir. Je l'ai d'ailleurs tellement aimé que j'ai acheté un autre livre de BILL BRYSON, A Walk in the Woods (pas sûr qu'il soit traduit) après les conseils de mon amie Sylvia.

http://www.randomhouse.com/features/billbryson/flat/home.php est l'adresse de son site officiel.

J'ai finalement lu, A Walk in the Woods. Il faut non pas marcher, mais courir l'acheter, il est excellent.

 

Les cerfs-volants de Kaboul de KHALED HOSSEINI est un livre poignant et exceptionnel sur le thème de la trahison, de la faiblesse humaine et de la cruauté du genre humain. A vos cartes de crédit.

 

Ma dernière découverte Le tigre blanc d'ARAVIND ADIGA un auteur indien. Le livre est un chef-d'oeuvre d'insolence qui décrit sans concession l'Inde d'aujourd'hui. Le style incisif, le scénario et l'humour, font de ce roman un livre exceptionnel. Il a d'ailleurs obtenu le Booker prize en 2008.

 

L'Elégance du hérisson de MURIEL BARBERY. Je me demande si cette auteur est jolie, car si sa beauté est proportionnelle à la qualité de son style, elle doit être éblouissante. Bref, l'élégance de l'écriture, l'élégance du scénario, l'élégance des personnages, l'élégance de la fin. C'est beau, c'est beau, c'est amusant. Mais, qu'est-ce que vous attendez pour aller l'acheter au lieu de lire ce commentaire lamentable?

 

Un peu d'hémisphère sud dans cette collection de romans. Plutôt que de tenter d'écrire un résumé sans relief du livre de STEVE TOLTZ, Une partie du tout, je vais me contenter de pomper vulgairement la quatrième de couverture:

Stupéfiant d'imagination, de drôlerie et de profondeur, un premier roman époustouflant, finaliste du prestigieux Man Booker Prize. Porté par une véritable dynamite verbale, un mélange détonant, entre roman d'aventures, farce jubilatoire et conte philosophique. Une flamboyante odyssée familiale, du bush australien au Paris bohème et à la jungle thaïlandaise, des années 1960 à nos jours.

 

Smonk par TOM FRANKLIN est une oeuvre déjantée qui sème les cadavres au gré des pages dans une ambiance fantastique et délirante. L'ouest américain au coeur de l'Alabama peuplé de dégénérés allumés. Les personnages principaux emprunts de folie démoniaque entraînent le lecteur vers des précipices freudiens qui le font douter de sa propre normalité.

 

Retour à la littérature indienne grace à TARUN J. TEJPAL à travers son roman Histoire de mes assassins. Un voyage dans l'Inde la plus misérable. Une histoire poignante dont les personnages souvent glauques sont décrits avec humour et sympathie. Un style qui ressemble par son insolence et sa critique de la société indienne (notamment la corruption) au livre de Aravind Adiga.

 

Alléluia, j’ai découvert un livre truculent. J’ai tout entendu de DAN GEARINO est un roman savoureux qui non seulement contient un scénario original, bien mené par touches successives, mais possède un style extraordinaire, cynique, drôle et touchant. Le héros malgré une vie plutôt surprenante, ne verse à aucun moment dans l’apitoiement.  Quel talent cet auteur.

 

La terre des mensonges est une oeuvre  sans action, mais avec une description des personnages sans concession. ANNE B. RAGDE maintient le suspense grâce un style limpide et un scénario bien construit.

 

Une énigme, des gens simples, une histoire d’amour, et surtout un style épuré et pourtant incisif. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour créer un roman captivant. CLAUDIE GALLAY sait nous enchanter et résumer en quelques mots des sentiments profonds : « Il portait certainement en lui la lumière vive du phare ». Les déferlantes méritent d’être lu.

 

LUIS FERNANDO VERISSIMO

Le scénario: original. Le style : sophistiqué et élégant. Le genre: un policier gastronomique. Cet auteur brésilien a écrit un livre que l'on dévore des yeux à défaut de déguster les plats dont il parle. Et mourir de plaisir devrait vous ravir.

 

JOANNE HARRIS

L'auteur utilise un procédé inhabituel en demandant au lecteur de s'identifier à deux personnages du roman Classe à part. Cet artifice permet d'avoir plusieurs points de vue et une vision enrichie des drames qui se déroulent sous nos yeux dans cette école privée anglaise. L'auteur du bestseller Chocolat nous offre un livre passionnant qui délivre des indices tout au long de la lecture dans un style agréable et captivant.

 

Je soupçonne très fortement Stephen Wright d'être la simple plume d'une puissance littéraire divine. Comment un être humain peut-il dans La polka des bâtards écrire avec tant de talent?

Thatcher, depuis toujours enclin à des humeurs de teinte et de puissance diverses, était souvent effleuré par les ailes de la mélancolie, qui telles des chauves-souris se suspendaient ténébreusement aux parois grêlées et sombrement luisantes de son moi caverneux, prêtes, à la moindre provocation, à se lancer dans un vol agité d'une durée imprévisible.

Malgré tout, elle l’aimait, tendrement, désespérément, elle qui lui avait accordé de son plein gré les portions de son cœur épargnées par tout commerce humain jusqu’à leur première rencontre ; et lorsque à l’occasion les épines éclipsaient les beautés de la rose, elle mobilisait la patience, la main verte de l’amante, et la sagesse de comprendre qu’au jardin d’ici-bas tout n’était que labyrinthe grouillant, organisé en formes préétablies, extérieures et intérieures, affublées du nom de Destinée.

 

 

Dans la ville des veuves intrépides de James Caňón postule qu'un village peuplée de femmes peut accéder à une autonomie à travers une vie communautaire. L'auteur qui est colombien d'origine et écrit en américain insère entre chaque nouvelle sur le village deux pages souvent poignante sur les hommes (armée, paramilitaires, guérilléros) qui se battent dans son pays natal. Le contraste entre le village paisible des femmes et la violence des hommes provoque une réflexion méritée sur nos sociétés.

 

Il est assez rare que je lise des livres écrits par des auteurs israéliens. Quand on dévore My first Sony de Benny Barbash, on ne peut que regretter de ne pas connaître plus en détail cette littérature qui recèle des trésors. L’auteur raconte à travers le magnétophone et les yeux d’un jeune enfant l’histoire d’une famille en Israël. Emprunt d’une gravité, notamment lors des passages sur la Shoah, mais aussi rempli d’humour à rire à gorge déployée, le livre instruit aussi sur cette société, ses rites, ses tensions, son unité, ses désaccords profonds. J’attends avec impatience que l’on traduise ses autres livres.

 

Hystéron-protéron, énallage, paradoxisme, antonomase et autres lipogrammatiques vous plongeront dans la perplexité de votre inculture sémantique. Le héros du livre, Oxymor, ainsi appelé par ses parents car le nom de la famille est Baulay, vous entraînera dans les méandres d’un livre qui détient les secrets de 5 meurtres. Gilles Schelesser raconte cette histoire, dont vous désirez ardemment connaître la fin, avec un style élégant qui va chercher ses références dans des joyaux littéraires de la langue française. Cependant, n’oubliez pas votre dictionnaire. Il vous aidera à mieux comprendre : Mortelles voyelles.

 

Gil Adamson a écrit un roman épique qui décrit une tranche de vie de Mary Boulton, petit bout de femme séduisante. L’héroïne fuit sa demeure après avoir tué son mari.  Poursuivi par ses deux beaux-frères, elle traverse des épreuves terribles dans l’ouest canadien, rencontre des personnages insolites, forge sa personnalité au gré des aventures, rencontre l’amour et fascine le lecteur par son courage et sa ténacité. La Veuve est un roman passionnant qui donne envie au lecteur de partager la vie de son personnage principal et de découvrir la nature sauvage de l’ouest de l’Amérique du nord du début du XXe siècle.

 

Peut-on vraiment classer Kitchen Reed, le héros du livre La ligne de feu de Trevor Ferguson, un auteur canadien ? On doit même se poser la question pour savoir si on doit le classer. Serait-il hors compétition ? Adepte de la logorrhée envahissante, il abreuve son auditoire de ses commentaires stylés et souvent fort à propos. En présence d’un tel individu, quel serait notre réaction ? D’admiration devant tant d’emphase et de talent, de lassitude à force de l’entendre parler ou de colère face à ce verbiage incessant, ininterrompu et épuisant. L’auteur marie cependant avec intelligence un personnage atypique et souvent attachant avec un récit aux  multiples rebondissements. La lecture de cet ouvrage apporte dans tous les cas beaucoup de plaisir.

 

Mais comment arrive-t-il à nous convaincre de ne pas éteindre la lumière le soir (ou tôt le matin) ? Le dernier roman de Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, possède cet aura qui transforme le plaisir de la lecture en une aventure inoubliable.  Chaque page,  chaque chapitre recèle une surprise dans le scénario, un indice supplémentaire parfois trompeur, un charme inoubliable, des phrases douces et soyeuses (bon j’exagère, mais le style est facile à lire). Il faudra lire le livre jusqu’à la fin pour découvrir la Vérité. En attendant, on baigne dans une amitié solide et fragile, on côtoie des personnages attachants malgré leur déviance, on découvre un scénario complexe qui évolue au rythme des découvertes et qui incite continuellement à la réflexion. Une fois le livre terminé, on regrette de le quitter ainsi que ses personnages.

 

Mary Ann Shaffer, dans son roman, Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, a su brosser avec émotion des portraits de gens simples qui surent parfois s’élever au-dessus de leur quotidien pour accomplir des actes courageux. D’autres plus veules composèrent avec l’ennemi nazi et même collaborèrent avec lui. Ces tranches de vie, dont la plupart gravitent autour de la littérature expriment tous les défauts et les qualités des êtres humains. A travers toute une  succession de dialogues épistolaires entre différents personnage du roman, l’auteure captive son lecteur. Un livre qu’il convient de lire et d’en tirer toute la substantifique moelle. 

 

Dernière nuit à Twisted River par John Irving

Une relation père et fils, un thème déjà abordé par John Irving dans un livre précédent, qui se développe au cours du roman suite à une fuite, loin de Twisted River, à cause d’un meurtre. L’auteur met aussi en scène un personnage haut en couleur qui est en fait le rôle central. Un livre dans lequel j’ai eu beaucoup de mal à pénétrer. Pourtant, je suis un adepte de M. Irving. A la fin, l’ouvrage prend de l’amplitude et devient passionnant.

 

Le dernier lapon

L’exotisme policier en Laponie au pays des rennes et de la nuit éternelle. Le suspense nous prend aux tripes et nos neurones bouillonnent de plaisir en découvrant la culture et la rude vie des Sami qui peuplent ces terres hostiles mais sublimes tant qu’on les découvre assis confortablement dans un fauteuil en face d’un feu de bois.
Olivier Truc présente un portrait sans concession pour ses personnages et bâtit un scénario qui délivre progressivement les tripes du lecteur de la douleur qu’il leur avait infligé tout au cours du roman.
En bref, une fois que vous avez débuté la lecture de cet ouvrage, vous allez ignorer femme, homme, enfants, père, mère et risquer de divorcer, d’être déshérité et de subir les critiques acerbes de vos enfants dépités par votre isolation romanesque.

 

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

Avec un titre pareil, on peut s'attendre à ce que le livre soit original. Et il l'est. Les périgrinations du fakir Ajatashatru en Europe et en Afrique du nord sont très cocasses et hautement originales. Le scénario fort bien construit nous emmène sans temps mort dans des aventures rocambolesques issues d'une imagination débordante voire délirante qu'un psychanalyste trouverait fascinante et pour laquelle il serait prêt à s'investir professionnellement moyennement bien sûr une rémunération conséquente (elle participe à la guérison apparemment!). J'ai cru comprendre que c'était le premier roman de Romain Puértolas. Bravo et on attend les suivants, allez au boulot.

 

La formule de Dieu et l’Ultime secret du Christ deux ouvrages écrits par José Rodrigues dos Santos devraient révolutionner vos idées sur le passé et le devenir de l’univers et sur la vie du Christ racontée par les évangiles. L’auteur avance des thèses que l’on pourrait considérer comme audacieuses. Dans le premier ouvrage, le personnage principal Tomás Noronha mène une enquête avec en filagramme l’œuvre d’Einstein et ses découvertes physiques, mais aussi sur l’existence ou non de Dieu. Le deuxième livre va bouleverser votre conception du christianisme. Toujours le même héros, Tomás Noronha va résoudre une énigme et apprendre comment est née cette religion. Durant cet apprentissage, de nombreux dogmes vont vaciller et s’effondrer. Il vaut mieux garder l’esprit ouvert sinon vous risquer de faire un autodafé de cet excellent ouvrage.

 

J’ai acheté un Ipad. Vous allez me répondre, mais quelle est la relation avec la littérature ? Immense en fait. On achète un livre en trente secondes que l’on a immédiatement (bon d’accord, en 10 secondes), il coûte moins cher que sur papier et je ne perds jamais la page où j’en suis car l’ordinateur a bien meilleure mémoire que moi. Donc, j’ai acheté le fils de Philipp Meyer ? Après 800 pages de lecture, on en redemande 500. Une fresque épique, passionnante, bâtie sur trois personnages qui se déroule sur 200 ans environ. On découvre la vie des comanches, la découverte de l’or noir et les doutes d’un des personnages. Le livre de 2015.

 

L’usage du monde


Ma théorie sur l’auteur se présente ainsi. Nicolas Bouvier provient d’un autre univers et a rejoint le nôtre à travers un trou noir. Cette expérience a engendré un génie littéraire qui a eu la bonne idée d’atterrir en terre francophone, notamment en Suisse. Son style galactique, son écriture cosmique et son humour infini se répandent à chaque ligne de son livre. Si vous souhaitez le découvrir entièrement, lisez ses Œuvres complètes. Vous découvrirez quelques pays de notre belle terre avec toute leur saveur locale.

 

Evariste
François-Henri Désérable


Comment écrire un livre quasiment poétique sur ce génie mathématique que fut Evariste Galois qui développa une théorie qui révolutionna les mathématiques et dont la compréhension au petit matheux que je fus demeure inversement proportionnel à la puissance dix à la beauté de l’écriture.
De toute façon, il est toujours bon pour l’humanité de faire connaître cette personne.
D’ailleurs l’auteur a obtenu plusieurs prix littéraires pour son deuxième roman, ‘Tu montreras ma tête au peuple’ que je n’ai à date (9/12/2016) pas encore lu.

 

Different class, Joanne Harris

Fidèle dans l’art de vous perturber l’esprit en vous conduisant vers la mauvaise direction, Joanne Harris, dans son livre ‘Different class’ nous fait vivre le quotidien d’une école privée Britannique. A travers la vie professionnelle du personnage principal, vieux grincheux très sympathique, l’auteure analyse l’évolution du système pédagogique anglais et en fait occidental qui ne me semble pas nécessairement être dans l’intérêt de l’Enfant. Ne vous étonnez donc pas que vos enfants ne sachent plus vraiment lire ou n’aiment pas la lecture, qu’ils ou elles soient sans culture et consacrent plus de temps à regarder leur téléphone portable que leurs devoirs quand ils ou elles en ont, car ces hideuses choses-là sont devenus interdites au primaire (devoirs écrits uniquement) et je trouve superficielles au secondaire. Donc ce professeur de latin tente désespérément de maintenir un niveau d’engagement intellectuel de la part de ses élèves. L’intrigue bien menée vous obligera à ignorer l’appel de la raison tant que vous n’avez pas lu le dernier mot.
J’avais déjà lu ‘Une classe à part’ (voir commentaire plus haut) que j’avais beaucoup aimé et je pense que je vais m’intéresser de plus près à cette auteure qui a un style percutant, facile à lire et rempli d’humour.

 

Les derniers jours de l’émerveillement


Un roman qui nous raconte le combat entre Edison qui défend sa création, le courant continu et Westinghouse qui championne le courant alternatif. Bien entendu, la présence de Telsa plane tout au long du roman. L’auteur, Graham Moore a choisi un avocat Paul Cravath pour décrire cette aventure industrielle. On peut aussi apprécier le fonctionnement de la société de l’époque avec notamment le comportement des très riches (pas toujours très glorieux et surtout soit immoral, soit au mieux amoral). J’ai lu le roman en trois jours, comme quoi.
A la fin de son livre, M. Moore explicite quelles scènes sont romancées et lesquelles sont historiques.

 

Underground railroad de Colson Whitehead

La lecture de ce livre montre à quel point la cruauté, la méchanceté et la bêtise humaine peuvent être infinies. Je vais même oser le parallèle avec certains réseaux sociaux où de très courageux individus se cachent derrière un faux nom pour insulter, menacer leurs interlocuteurs. Heureusement, quelques êtres humains s’élèvent (parfois au prix de leur vie, mais comme je dis toujours, le courage est très mal partagé : 99% de la population en est dépourvue) pour sauver leur congénère. En plus, j’ai appris qu’il existait un réseau de trains souterrains qui transportaient les esclaves vers leur liberté. Un beau roman qui à l’instar du film Django dévoile le visage pragmatique de l’esclavage aux Etats-Unis.

 

Les règles du jeu

Il est quelque peu surprenant que j’aie beaucoup aimé le livre d’Amor Towles, Les règles du jeu. En effet, il relate la volonté d’une jeune fille d’un milieu ouvrier de se hisser dans la haute société new-yorkaise à la fin des années 30. Je suis toujours heureux de savoir qu’une personne de milieu modeste excelle dans la vie, mais je trouve cette vie citadine de luxe relativement dépouillée des vraies valeurs humaines. Néanmoins, le récit, le style l’apport de culture, un peu de Shakespeare ou de George Washington m’ont enchanté et je fus déçu lorsque je lis les dernières phrases. Il va falloir que je trouve maintenant un autre ouvrage. Mais M. Amor Towles a eu la bonne idée d’en écrire un autre, Un gentleman à Moscou. Je vais attendre que la bibliothèque en fasse l’acquisition. Hé, même si je souhaite ardemment le lire, je suis quand même toujours un peu pingre !

 

Le labyrinthe des esprits


Zafon, toujours et encore Zafon, quand on aime, on ne compte pas, car contrairement à ce que j’ai dit dans ma chronique précédente, j’ai acheté le livre avec mes propres deniers. Je suis une fois de plus tombé amoureux d’Alice, l’héroïne. Bon, c’est un amour platonique et sans futur pour moi, mais l’auteur a travers son style merveilleux, nous faire revivre les aventures merveilleuses des livres, de la famille Sempere et de Barcelone. Les remarques du personnage Fermín sont succulentes. Merci M. Zafon.

 

Les huit montagnes


Paolo Cognetti m’a charmé par son style poétique qui décrit un sujet que j’adore, la montagne. Mais cette montagne il l’a vécu tout d’abord avec son père et cette relation m’interpelle (voilà que je me mets à parler comme un psychanalyste) et ensuite avec un ami. Cette montagne est un lieu de rencontres entre les êtres humains. Un beau livre que je recommande vivement.

 

Un gentleman à Moscou


Amor Towles fait partie de ces auteurs qui sont capables de créer un roman passionnant avec des personnages attachants dans un style sublime. Ce roman est une œuvre magistrale et je pèse mes mots. On découvre ou redécouvre la période soviétique et ses nombreux travers. On perçoit le conflit qui existait au début de la révolution entre l’aristocratie et les bolchéviques. Les références à la musique, au cinéma, à la littérature permettent au lecteur de retrouver les fondamentaux de la culture occidentale et russe. Une fois que l’on pénètre dans l’univers d’Alexandre Ilitch Rostov, on ne peut plus s’en éloigner. En plus, l’auteur a trouvé une fin originale. Je suis sérieux, il faut lire ce roman.

 

Les lois de la frontière


Javier Cercas a écrit un roman qui mêle passion, trahison, amitié, nostalgie, amour et tristesse. La vie de Zarco est décrite par trois personnes qui l’ont connu qui se confient à un journaliste pour tenter d’établir le portrait de ce brigand, portrait qui reste ambigu. Son compagnon de jeunesse, devenu avocat revit sa rencontre et son parcours bref, mais intense avec ce chef de bande. Il cherche de nombreuses réponses à ses questions sur la nature de leur relation sans vraiment les trouver. Bien entendu, il faut chercher la femme et elle apparaît rapidement sans que l’on sache à la fin du roman quelle est sa véritable nature. La narration, l’originalité du scénario et l’écriture du roman en font une histoire merveilleuse mais qui laissera le lecteur perplexe. Cependant, j’ai adoré.

 

Le cahier des recettes


Jacky Durand a écrit un livre qui relie l’amour d’un père pour son fils et vice-versa (il est vrai que j’aime bien quand les auteurs abordent ce thème) ainsi que l’amour que portent ces deux personnes envers la cuisine. L’auteur a réussi l’exploit de me donner envie d’aller au restaurant en décrivant la mise en œuvre de recette que le fils confectionne sous l’œil attentif et sans concession de son père. Le style est très agréable et le roman se lit avec une facilité déconcertante. Je pense l’offrir à mon premier fils.

 

La papeterie Tsubaki


Ogawa Ito a écrit un livre tout en délicatesse, émotion et poésie.
Le raffinement de la culture japonaise se retrouve dans l’art de la calligraphie que se soit dans les caractères utilisés (hiragana, katakana et kanji), l’encre choisie, la couleur porteuse de sentiments, le papier ou le parchemin, et bien d’autres facteurs qu’un simple occidental comme moi ne peut ni déchiffrer ni comprendre. L’écriture est synonyme de vie, l’interprète, la stylise, la rend plus profonde, plus émotionnelle. Même la nourriture que j’avais adorée lors de mon voyage (voir photo http://desirs.ailes.free.fr/Voyages.htm#Vietnam) s’inscrit dans cette symbolique épistolaire. A la fin du livre, j’aurais adoré parler et écrire japonais couramment pour comprendre la subtilité de cette calligraphie et surtout rencontrer cette écrivaine publique fictionnelle pour lui passer une commande.

 

Magelan, l'Homme et son exploit

Voilà longtemps que j’aurais dû citer Zweig dans cette rubrique quelque peu littéraire. Il mérite amplement une place au Panthéon des grands écrivains.
Je viens de finir son livre « Magellan, L’homme et son exploit » dans une nouvelle traduction. Ecrit de main de maître, ce livre relate la vie très aventureuse de Magellan et son exploit (qui il est vrai n’a pu mener à terme suite à une erreur surprenante) qui a amené seules 18 personnes (sur 265 au départ) à revenir à Séville après trois ans de voyage autour du monde, voyage d’une dureté physique et mentale inimaginable. On découvre l’individu, sa force morale, sa foi inébranlable, sa poigne impitoyable à bord envers son équipage et sa détermination inconcevable pour arriver au bout de son voyage. En lisant le livre, on découvre ou redécouvre aussi la géographie mondiale et l’importance des épices dans le commerce mondial. Un très bel ouvrage.

 

Désorientale


Negar Djavadi a écrit un livre plein d’humour et de dérision dans un style magnifique, merveilleux, enchanteur. Petite précision, l’auteure est d’origine iranienne et le français n’est pas sa langue maternelle.  A méditer alors que notre système scolaire produit de plus en plus des quasi-illettrés !  
L’histoire se passe dans un hôpital (on comprend au fur et à mesure la raison de cette personne dans cet endroit) et l’auteure se remémore sa vie en Iran. C’est une excellente rétrospective de la vie dans ce pays et tous les tumultes qu’il a traversés. Une fois de plus, le courage mène les hommes/femmes qui en sont pourvus vers leur perte. Bref, j’ai adoré et je ne voulais plus le lâcher (même si j’ai eu des réticences au début).

 

Le porteur de cartable et d’Amour et de guerre sont les deux romans d’Akli Tadjer que j’ai lus. Non seulement cet écrivain manie la langue française avec expertise, mais il nous décrit des personnages attachants avec un humour parfois corrosif. L’amitié comme moyen de réconcilier les peuples est un des fils conducteurs de ces deux romans. De beaux et magnifiques romans.

 

La nef des fous
Un livre à mettre impérativement entre toutes les mains. Michel Onfray raconte avec humour, sarcasme et cynisme des situations parfois scandaleuses qui se sont passées au cours de l’année 2020. Je l’ai lu d’une traite et j’ai beaucoup apprécié la chute de certains de ces cours textes. Bref, la France, entre autre est dans un triste état et je ne vois pas d’amélioration dans un proche ou lointain futur.  

 

Le septième voile
Juan Manuel de Prada signe un roman d’amour, de trahison, de duplicité et de manipulation. Je l’ai trouvé par hasard en flânant dans les rayons de la bibliothèque. La providence m’a guidé vers ce magnifique livre que j’ai lu avec un plaisir évident. L’action se passe principalement lors de la deuxième guerre mondiale et on suit le parcours d’un résistant. L’auteur a construit un scénario fort intelligent qui nous fait découvrir petit à petit des informations qui se contredisent au fur et à mesure de la lecture. Jusqu’à la fin du livre, on reste attaché au héros principal malgré ses failles et surtout grâce à sa grandeur et son honnêteté intellectuelle. Le livre a reçu le prix Biblioteca Breve en 2007.

 

Histoire du fils

J'ai abordé ce livre avec méfiance, mais je suis vite devenu pris par cette histoire sur plusieurs génération. Marie-Hélène Lafon a enfanté un livre attachant et on termine sa lecture avec nostalgie sur l'histoire de cet homme qui recherche ou pas son père (un thème favori pour moi...).

 

Le petit joueur d’échec, Yôko Ogawa

Madame Yôko Ogawa a réussi à traduire des parties d’échec en un recueil de poésies. Tous les personnages participent à cette œuvre créatrice qui conduit le lecteur vers des territoires imaginaires et magnifiques. J’avais déjà lu ‘la formule préférée du professeur’, mais j’ai trouvé que ce roman le dépassait par sa magie des mots. La relation entre le joueur d’échec et les autres protagonistes est empreinte d’humanité et, pour une fois, employons un mot à la mode, bienveillance, mais aussi de compréhension mutuelle et d’amour. Une œuvre magistrale qui mériterait un prix chez nous.

 

Matador Yankee et Des humains sur fond blanc


Je ne connaissais pas Jean-Baptiste Maudet et je l’ai découvert avec plaisir. Ses personnages, quelque peu dégénérés et surtout alcooliques laissent transparaître leur côté sympathique tout au long du roman et en deviennent attachant. Le Mexique et la Sibérie constituent le fond du décor et donnent une touche exotique à l’écriture. Relativement court, chaque livre se lit avec plaisir et on attend le prochain avec impatience.

 

 

 

 

 

 

musique

 

 

 

Ma dernière découverte (à l'époque): le dernier Cd des PET SHOP BOYS: 'FUNDAMENTAL'. Un bijou.

Bien entendu, le dernier COLDPLAY; 'X & Y' reste un classique et mon favori.

MUSE : BLACK HOLES and REVELATIONS. En fait, je suis en train de l'écouter ma chanson favorite 'Starlight' tandis que j'écris ces quelques lignes. J'adore.

OTTMAR LIEBERT est un excellent guitariste qui joue du nouveau flamenco. Si vous souhaitez acheter un disque, prenez: The best of Ottmar Liebert.

 

Il semblerait que je ne sois pas la seule personne à aimer le groupe MGMT www.whoismgmt.com. Allez donner un coup d'oeil sur leur site. Ils viennent de Brooklyn, New York qui d'après France Inter fut un des terreaux de la création musicale de la première décennie des années 2000.

 

 

 

 

 

 

 

PASSIONS