Voici quelques lignes qui illustrent peut-être ma nouvelle philosophie ou ma nouvelle approche environnementale de l'utilisation ou non de l'énergie. Merci à Frère Michel!
ON DONNERA AUX FRÈRES des vêtements adaptés à la situation et au
climat de leur lieu d'habitation, car, dans les régions froides, on a plus de besoin que dans les
chaudes.
C'est à l'abbé d'en juger.
Toutefois, à notre avis, dans les régions tempérées, les moines se
contenteront chacun d'une coule et d'une tunique - coule velue pour l'hiver, simple ou usagée l'été - et d'un scapulaire pour le travail ; pour leurs pieds : bas et
chaussures. Les moines ne se mettront pas en peine de la couleur ou de la
grossièreté de toutes ces choses ; elles seront telles qu'on peut les
trouver dans la province où ils habitent en les achetant au meilleur prix. Quant à la taille, l'abbé veillera à ce que les vêtements ne soient
pas trop courts, mais à la mesure de ceux qui les portent. Ceux qui recevront des vêtements neufs rendront toujours immédiatement
les vieux, qui seront mis au vestiaire pour les pauvres.Pour un moine, en effet, il suffit d'avoir deux tuniques et deux
coules, pour la nuit et pour les laver. Ce qui va au-delà est superflu et doit être retranché. En recevant du neuf, ils rendront leurs bas et tout ce qui est vieux. Ceux qui sont en voyage recevront du vestiaire des caleçons qu'ils
rendront lavés à leur retour. Du vestiaire, ils recevront aussi des coules et des tuniques un peu
meilleures que d'ordinaire quand ils partiront en voyage, et ils les rendront à leur retour.
Tiens bon Frère Pierre-Philippe! Surtout n'allume pas le chauffage!
L'abbé Michel